Pour Vincent
Mignerot
en attendant peut-être son retour "synesthésique"
@syneshteorie
Vers
ces lagunes silencieuses
où
glissent des oiseaux
blancs
au
dessus de l’écume
Parfois
Sur
l’argent des sables
scintillent
un moment
quelques
mirages d’embruns
Et
ce rythme
que
l’on ne sait pas précéder
et
qui conduit souvent à l’orée d’un vertige
Des
vagues qui vont
repartent
et glissent
nous
parlent d’un espace qu’on reconnait sans le nommer
Nous
sommes des passants
perdus
dans les récits des océans
venus
des éclats d’étoiles en météores
emportés
dans les gravitations insondables
des
jeux cosmiques
Roulis
barques
humaines sur les fleuves
qui
irriguent ces terres abreuvées d’attentes
Parfois
certains
creusent des puits dans le désert
pour
ne pas oublier la misère des nomades
Ceux
qui ne roulent pas dans ces machines rutilantes
qui ne volent pas dans les airs
qui
marchent
puisent
de l’eau
portent
du bois
cherchent
des palmes pour seulement
rencontrer
l’ombre
Et
nous livrons des guerres implacables
suspendus
dans les orbites des particules fluctuantes
venues
de ce vide vibrant qui nous porte
en
oubliant
la
tranquille harmonie
du
rythme de ces marées
qui
ne désirent aucun regard
Qui
ne sont que présence et don silencieux.
Samedi
29 mars 2014
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