Texte Carol Shapiro sur
Diagonale de la folle de Gilbert Pedinielli
Carrioles et synesthésies - équation des incertainsDiagonale de la folle de Gilbert Pedinielli
ou Marilyn M., fulgurance infinie d'une étoile
Gilbert Pedinielli
Diagonale de la folle
Il y en a qui disent que les chiffres cela ne veut rien dire ...
2006
BOIS, Métaux, peinture, vernis
1M 20X 0M 65 X 0M 15.
www.caravancafe-des-arts.com/pedinielli-shapiro.htm
voir l'appel à contribution
www.caravancafe-des-arts.com/appel.htm
Dérouler cette pente. Se laisser onduler par les courbes. Glisser. Dévaler. Se perdre.
Plus vite encore mais immobile. Rencontre en soi qui ne cesse de se dire. Présence qui nous reconduit. Nous enlève.
New York libère ses néons. Murmures confrontés, fracas qui brûlent.
Certains ont cherché le jour entre les miradors des volets clos, juste laissant passer ce qui ne touche pas. D'autres ont tout donné à la lumière. Mirages et sensations. Désirs troublés dans l'inquiétude de la cassure.
Descendre. L'air froisse la peur. Bouscule. Réinvente la route. La raison.
Ils ont regardé passer ces éclairs météoriques. Flambé leurs fines particules.
Qui a vraiment rencontré cette fragile clarté d'une face qui cherche à parler ? Cette légère irisation du regard dans l'entrebâillement du geste qui se perd. Qui s'éloigne.
Franchir encore, vertigineusement. Le bruit ne dit plus rien. Les mots s'estompent. Inflexion magnétique.
Avancer dans l'infini de la question. Traverser cette improbable distance qui réunit, s'imagine ?
Certains n'ont pas entendu la parole d'exil. Cette demande infime qui s'attardait pourtant dans son regard.
Comment oublier ces errances parcourues dans le vertige ? Compter les mesures de cette solitude que l'envol a soulignée.
Enfance baladée dans les virages. Une étoile indécise que la mémoire raconte, indéfiniment, dans ce temps impensé de l'espace qui s'étend. Aussi.
Onde et particule, ici et là bas à la fois. Introuvable et indéfinie.
299 792 458 m/s. traversée des photons. Le temps se dérobe. Une intime équation. Une carriole de bois qui roule.
Plus vite encore mais immobile. Rencontre en soi qui ne cesse de se dire. Présence qui nous reconduit. Nous enlève.
New York libère ses néons. Murmures confrontés, fracas qui brûlent.
Certains ont cherché le jour entre les miradors des volets clos, juste laissant passer ce qui ne touche pas. D'autres ont tout donné à la lumière. Mirages et sensations. Désirs troublés dans l'inquiétude de la cassure.
Descendre. L'air froisse la peur. Bouscule. Réinvente la route. La raison.
Ils ont regardé passer ces éclairs météoriques. Flambé leurs fines particules.
Qui a vraiment rencontré cette fragile clarté d'une face qui cherche à parler ? Cette légère irisation du regard dans l'entrebâillement du geste qui se perd. Qui s'éloigne.
Franchir encore, vertigineusement. Le bruit ne dit plus rien. Les mots s'estompent. Inflexion magnétique.
Avancer dans l'infini de la question. Traverser cette improbable distance qui réunit, s'imagine ?
Certains n'ont pas entendu la parole d'exil. Cette demande infime qui s'attardait pourtant dans son regard.
Comment oublier ces errances parcourues dans le vertige ? Compter les mesures de cette solitude que l'envol a soulignée.
Enfance baladée dans les virages. Une étoile indécise que la mémoire raconte, indéfiniment, dans ce temps impensé de l'espace qui s'étend. Aussi.
Onde et particule, ici et là bas à la fois. Introuvable et indéfinie.
299 792 458 m/s. traversée des photons. Le temps se dérobe. Une intime équation. Une carriole de bois qui roule.
carol shapiro - septembre 2010
Gilbert Pedinielli
Diagonale de la folle
Il y en a qui disent que les chiffres cela ne veut rien dire ...
2006
BOIS, Métaux, peinture, vernis
1M 20X 0M 65 X 0M 15.
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