mercredi 28 juillet 2010

rencontre avec sayed raza - 2004 - Gorbio











Rencontre avec Sayed raza -
Gorbio 2004



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Né en 1922 à BARBARA en Inde.


Il entre à l'école des beaux-arts de NAGOUR puis à la Sir JJ school of arts de BOMBAY. Il est le fondateur du "PROGRESSIVE ARTIST GROUP".En 1950, il obtient une bourse du gouvernement français et se rend à Paris. Il étudie à l'école nationale supérieure des beaux-arts de 1950 à 1953. Sa première exposition personnelle a lieu en 1958 à la galerie LARA VINCY à PARIS.

"Sur la scène artistique, RAZA occupe une place exceptionnelle; par son enfance, sa première formation artistique, sa vaste culture, ses engagements persévérants et répétés en faveur de la diffusion et de la confrontation de l'art actuel en Inde, il appartient indéracinablement à son pays d'origine. Par ses attaches de quarante années de vie passées en France, à Paris, et à Gorbio dans le sud de ce pays d'adoption, son mariage avec une artiste française, ses amitiés, il est de France, de l'école dite "de Paris", qui a su intégrer des artistes venus de tous les horizons de la planète en leur permettant de découvrir directement l'ensemble de l'art occidental.

Peu à peu s'est précisée, à travers les années, non point une "imagerie" sacrée, tels les diagrammes abstraits de forces ou le supports visuels de méditation, mais une oeuvre plastique à part entière. Le Bindu, le Grand point Noir est bien ce d'où naît la genèse de la création, d'abord la lumière, puis les formes et les couleurs, mais aussi les vibrations, l'énergie, le son, l'espace, le temps."

Pierre GAUDIBERT





narration enfantine


Rencontrer Sayed Raza, - j'en rêvais depuis 1992, quand j'ai découvert son travail à Cannes, galerie Eterso,- pour voir ses toiles, lui parler, - lui demander de soutenir le projet de caravancafé circulations ...



Il m'a dit tout de suite que j'avais un "sac vraiment grand", que je devais ne plus me disperser dans les quatre saisons : magneto, documents, vieux minolta, et un book qu'il m'avait demandé...

Il a ajouté étrangement, presque immédiatement qu'il me fallait faire une vraie rencontre, comme lui l'avait réalisée avec sa femme Janine - Puis raconte : sa jeunesse, sa volonté de réunir des artistes d'un peu partout, - démarche transculturelle, son regard sur l'art et la spiritualité, au centre de chaque geste, une posture fondamentale ... la peinture aujourd'hui comme ascèse.

Une pratique méditative mais libre.

Dans son jardin, une fontaine et des herbes folles,penchées, remuées, vibrantes; des sculptures de bois, humbles et paisibles. Un tranquille temple indien en méditerranée ...

Je lui tenais le bras, à cause du vertigo, qu'il soigne en America, mais l'esprit clair et vif il a montré ses derniers travaux, alignés sur un muret dehors, au vent - de plus en plus sensibles et minimalistes
(ci-contre param bindu)





bindu le point, au centre, d'où tout surgit, se manifeste


"Bindu (devanāgarī : बिन्दु) est un terme sanskrit qui signifie « goutte », « point » ou encore « signe sur le visage »[1].

Bindu refers to an aspect of the anatomy of the 'subtle body' composed of 'drops' (Tibetan: tikle; tigle; thigle) and 'winds' (Tibetan: rLung): "the drops and winds are features of the human energy system and have varying degrees of subtlety."[2]

In the Shakta tantra school of philosophy, there is said to exist a Bindu chakra, at the back of the head, in the part where Brahminsgamete(s) (that is semen or ova) and amrita in Tantrism. It is intimately connected to the Vishuddha[citation needed] grow their small tuft of hair, although it is often not mentioned in traditional chakrologies. This centre is said to be where the Bindu fluid is produced, a fluid that can become either the nectar of immortality, or the poison of death. This Bindu fluid is often conflated with both male and female chakra, and awakening the Vishuddha chakra is held in the Tantric traditions to awaken the Bindu chakra.

Le Bindu, point sans dimension considéré par les Tantrikas comme le germe de l'oeuf de Brahma, s'étend jusqu'à former l'Univers et se rétracte pour redevenir le point originel.
L'Univers est implicitement contenu dans le Bindu
".



On a bu le thé, dans sa maison de Gorbio. Il venait tout juste de perdre son épouse française, Janine. Elle semblait toujours présente. Avec lui.


Considéré comme l'un des maîtres de la peinture contemporaine indienne, né en Inde en 1922, (Babaria Madhya Pradesh), il arrive en France en 1950. Etudie aux Beaux art à Paris jusqu'en 1953 -, crée de nombreux groupes d'artistes et permet à de jeunes artistes indiens d'exposer en France ...



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Puis, comme par miracolo, avec une sensible attention, il a demandé à voir mon travail, me proposant même d'échanger des toiles avec lui, - honneur, transmission, cette proposition - Un souvenir hors champ qui parle encore, avec un artiste hors des grandes bourrasques du marché, même si son travail, lui, s'y retrouve ...

ci-dessous - don de Raza
"recherche et expression",
à Janine, son épouse
- 1992
























il a choisi de minuscules choses sur carton que
j'avais apportées, me disant que "les traits étaient justes"





























































Merci encore à Sayed Haider Raza, pour cette écoute et sa transmission. Je dois avouer qu'il m'a longuement parlé de peinture, de sa pratique, de son désir d'épurer, mais j'écoutais sans analyse, juste comme ça : présence, jardin et formes et couleurs, Bindu - dont voici ci dessous une autre forme, plus ancienne....

Aura t-il ou pas sa Fondation à Gorbio où il a passé 50 ans entre là et Paris, a-t-on accepté sa donation... ? Je ne sais pas encore... Ca serait certainement une grande ouverture pour ce petit village qui l'accueille.

site pour voir d'autres travaux.








sayed raza
-earth













































voir aussi
Images de la rencontre, de menton à Gorbio, par les chemins brousailleux, 2004

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