la
fabrique des anges
c’est dans la trame du souffle
la
couleur invisible
la
résonance de l’instant
déployer
le temps souterrain
vers
l’espace sonore
voyageur
insondable
du
silence
l’intérieur
du regard
le dedans
des lumières
dehors
parole du
temps
qui
s’ignore
nomade
dévalant
les pentes
de ses
mots
courant
vers les vallées
qui
conduisent à la mer
où est la
mer de mars
vers
quelle profondeur
frémissent
ses rivières ?
les
rigoles penchent le long des sentiers
recouvrent
les trottoirs des hommes
irriguent
les champs
recouvrent
les rizières
les
rigoles inventent
des ponts
de brindilles amassées
l’eau de
la terre
fabrique
des nuages
plus loin
ces
lumières d’étoiles
démontent
les frontières
ici
la pensée
retrouve
son envol
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