à jean mas
et ses intimes ombres, ce Peu qui traverse le discours....
www.jeanmas.com/peu.html
Un jour, jean mas a dit, au séminaire d'Amoyel, je crois, "nous sommes faits à l'image de l'ombre de Dieu" ..
Et cette ombre là, sans visage pourtant, a parcouru mes mémoires jusqu'à ce jour, déchiré les monticules de pensées dérobées, reconstituées, revisitées et postées dans les enclos du nuage "cloudesque" qui nous envole consume et renouvelle, dans les courants d'air impromptus..
ces saisons à peine entrevues, juste rappelées par une herbe de vigne en spirale qui redit ses magnétiques appels solaires
et les abeilles qui cherchent des pollens sur des balcons perchés
comme les arbres de Calvino que nous oublions,
comme les flaques de pluie des rues par les rigoles d'orages
Alors, ce Peu, cet infime juste posé sur une idée nouvelle
cette fréquence jamais entendue
les bulles, les irisations sans substance, volent à perte de raison
et nous redisons l'impossible à chaque moment
marchons dans un indicible qui questionne les interludes
crée cet espace neuf à la Krishnamurti
celui qui se détache de la ligne trop usée des souvenirs sans carrefour
et ce P
de la maternelle
du cosmos et du chaos
du papillon qui fait jaillir les tornades du sens..
à peine
juste/faux
Lupasco
ici, dans l'instant où l'on tente d'attraper ce qui nous frôle, comme ces
fameuses bulles d'enfances, faites avec le Paic de nos grand-mères...
dans des éviers de pierre adoucie
*photo CS "pot de terre apparaissant
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