repère et rencontres
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lundi 15 novembre 2010
il y a des lunes les dogons
l'homme rangé déroule toujours son tapis
oasis sévère de ses droites résolutions
marcher bien juste
poser son cartable bien net
effleurer seulement le clair de la lune
imager clairement ses propos
ne plus regarder par la fenêtre
manger juste assez
empiler des livres dociles dans une étagère alignée
lire le jour
dormir la nuit
planter ses drapeaux
bien arroser
et ne pas oublier de poster ses factures
à temps
histoire de ne plus se demander
de ne plus penser à la lumière des ombres
de ne plus marcher avec la tête penchée
il n'y a plus de falaises à grimper
des escalators numériques plombent son pas
les épaves ont rouillé dans son garage
les minutes ont déposé des poussières
mais celui-ci
dans une impassible résignation
continue d'arranger l'imprudence
dans une installation répétée
vendue très cher dans les églises
image
IL PAESE DOGON: I villaggi
vendredi 12 novembre 2010
des signes sur du bois et autres variations imprudentes
jeudi 11 novembre 2010
les passeurs qui s'ignorent
à @caffe_rouge
Il y a des mots qui s'échappent, composent leur propre itinéraire, rencontrent leur sens, mille jours après parfois.
Des regards qui transforment le sens toujours en mouvement.
Quand, ni comment la pierre a ricoché sur le bord d'une vague, brisé une vitre cloisonnante ?
Votre bâton de pèlerin n'est aussi que la trace de votre passage, de votre rencontre avec l'étonnement du chemin qui ne se raconte jamais,
qui simplement peut être envole la terre et les graines remuées par un pas .
Qui produit ses fluctuations - crée d'autres rives que les passeurs arpentent sur ces drôles de rivières qui nous construisent et redisent, dans le retour de cette pluie que l'érosion dirige et recompose...
image - V Hugo "vague"
jeudi 4 novembre 2010
le retour de l'astrologue
Il ne cherche plus le sous-marin du côté du marché, ni les pots de fleurs fluorescents
Sa recherche l'a emporté aux confins des inventions décalées, tentant juste debout à force de foulures et de torsions mentales.
Et puis, sa lunette pointée sur le balcon de la lune ordinaire, il n'a plus cherché aucun fanion pour montrer sa lumière, mais juste laissé tomber une de ces graines de lentille, celles qui redisent l'enfance dans des coupelles de coton arrosées
3 nov 2010
les toiles : repentirs et erosions 2007 - la simple feuille 2010
les toiles : repentirs et erosions 2007 - la simple feuille 2010
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