dimanche 1 septembre 2013

archives 2000§ la route



la route est blanche à l’horizon
franchit les saisons impatientes
déverse l’avalanche
des pas déroutés

ainsi
rêves qui roulent
interdits
soulignés par des marques
vivantes

rejoindre le présent
portés par les mémoires
scintillantes
sans raison
dans le chaos des attentes

la route est blanche à l’horizon
vertigineuse
effleure les minutes parfaites
qui se déposent entre les heures
et n’écartent rien

direction des directions
indécidables
les enfants courent vers l’oubli
traversés de hasards et d’infimes rencontres
qui dirigent la trame de leurs rêves

quelle est la question qui ne révèle rien
juste la fragile dévotion des hommes imaginaires

mai 2000

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