la route
est blanche à l’horizon
franchit
les saisons impatientes
déverse
l’avalanche
des pas
déroutés
ainsi
rêves qui
roulent
interdits
soulignés
par des marques
vivantes
rejoindre
le présent
portés
par les mémoires
scintillantes
sans
raison
dans le
chaos des attentes
la route
est blanche à l’horizon
vertigineuse
effleure
les minutes parfaites
qui se
déposent entre les heures
et
n’écartent rien
direction
des directions
indécidables
les
enfants courent vers l’oubli
traversés
de hasards et d’infimes rencontres
qui
dirigent la trame de leurs rêves
quelle
est la question qui ne révèle rien
juste la
fragile dévotion des hommes imaginaires
mai 2000
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