dimanche 1 septembre 2013

archives 2000 /sortir



sortir des décombres bruyants qui dévoilent à peine les peines fossiles
c’est un jeu
bien sur
une illusion séculaire et solide
déchirer les frayeurs qui contemplent la disgrâce des âmes libres

cette liberté
inconnue et brûlée dans les gestes sans tête

couronnes`
déchirements
présence immédiate des forces sans tromperie

mais quelle est cette musique qui ne raconte rien
  révèle la douceur de ces palmes fluviales
avec la fraîcheur de la houle

et la barbarie`toujours lovée explore ses frontières invisibles
écrit des phrases frauduleuses qui ne transportent rien
`
comment aller ?
la juste direction dans la multitude
toutes possibles`
et délicates`fragiles et silencieuses

qui parle ?
qui connait la dictée et déjoue
les meubles du passé

les vielles armoires meurtries qui montrent leurs portes trop lourdes
comment aller
`défaire ces énergies du rocher

un souffle d’air
une lisière
une présence dévoilée dans la lutte e humaine

les chantier de la fameuse Babylone
planté comme des graines maléfiques et polies
Terminator
les graines qui ne donnent que la récolte unique
sans renouveau

à l’ombre d’aucune saison

où aller dans l’impossible confrontation

la terre prononce ses chemins

ses ombres
ses montagnes voilées
et la tête meurtrie des hommes s’enfouit dans les lagunes sans couleurs

l’invincible
le possible

le déjà déferlant

nous connaissons le goût des pommes mures
des fruits sec


le parfum des herbes à brûler
les pas des amis qui résonne
et revient

où aller ?
dans les rigoles fraîches
dans les lieux sans paroles où les gestes rencontrent la mort

la parole emporte ses frontière et crée le sol de des mémoires

revenir dans l’enclos découvert qui ne dirige rien
retient seulement la sève odorante des rêves
qu’aucun crépuscule n’égare

où aller, vers quelle immobile amitié
que le mouvement accompagne à l’orée de toute les peurs


sept 2000
















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