jeudi 4 août 2011

on marche sur la terre




Rien ne procède du réel, ni cette herbe verdie, ni nos étourdissantes hypothèses. Rien ne raconte le craquement des miette de pain sec laissées à nos moineaux coutumiers.

Perdu dans l'implacable. Inventés dans l'insoutenable complainte transformée en pub vénitienne, nous parlons au travers des volets, nous conversons dans le fracas des vagues incessantes.

plantons des fanions sur la lune avec des étoiles arrangées, nommées

Nous avançons dans un tranquille aveuglement reconnu, attachés à nos carambars et bouts de réglisse d'enfance; planqués dans des bibliothèques vernies ou des écrans séculiers.

il y n'y a rien, que nous. ici, seuls et reliés à la porte du jour qui épelle son nom dans les ruelles des quartiers que les épiceries fruitières éclairent en clapotis de cagettes entassées..

D'autres trébuchent sur des racines qu'ils prennent pour leur signature, alors que juste quelques radicelles étirées par le soleil cherchent à recevoir l'eau de toute les pluies

oct 2010


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