mardi 2 août 2011

comptines du désir


Marcher dans la ville vibrante, vitrines bariolées d'images insalubres et autres tentatives de promesses insensées.

Les artistes, souvent, du bord de leur désir n’entendent que leur voix qui raconte ses heures, redit ses gloires ensevelies, ses complaintes.

Donner à voir ?

La vacuité des illusions, l'impossible présence.

Comment la lune rousse, perchée dans ce vol insondable, portée par la grande parade des astres nous redit-elle ses lumières... ?

La misère éloignée, comme suspendue aux confins de l'espace, parle aux faiseurs de drapeaux, aux planteurs de dérives, aux marchands.

Les oubliés regardent passer les voitures et ne voient la poussière des routes, donnée depuis longtemps par les étoiles, que les narcissismes guerriers prennent pour des soleils.

A cause de la lumière des phares qui les capture dans cette quête toujours ramenée à soi ...

photo shooté écran télé' rendez vous à Palerme - Wim Wenders

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