lundi 20 septembre 2010

charafi et autres kakis


... je l'avais oublié, ce mot, et d'un coup tout est revenu : les baraques et les boites pleines... de charafis... toutes ces bouts de choses oubliées, balancées dans un carton, dans un tiroir immense. Toute une vie accumulée.

et aussi toutes ces idées bien portantes puis devenues poussiéreuses , sans vie. D'un coup parfois une bécane revient, chargées de toutes ces sensations bricolées qui nous portaient sur la route. Sous la pluie même; Avec un vieux ciré jaune. Un charafi. Acheté dans un magasin oublié aussi, en Allemagne, peut-être ?

Et ces amoureux du jeudi croisés en solex. Cheveux flottants et regard frôlé.

Charafi ces travaux accumulés dans un coin d'atelier. Non-vus, planqués? Couverts de traces longtemps apposées.

Et d'un coup il y a un choc de vent. même pas. Là ce fut la vision d'un de ces blog où se superposaient des oeuvres en vrac, sans musique, juste posées plus loin que le désordre. Et tout y devenait charafi, rien de visible, sauf cette confusion qui masque ...

Bienheureux monde du charafi, de l'inexactitude qui est toujours à arranger. Parfois s'y alimente le son d'un vieux bateau, un de ces anciens qui clapotaient la mer.

Et, les couleurs sur la toile se charafent aussi, se bousculent, s'entre-mélangent dans d'improbables variations

Et toutes cette histoire se penche et bascule le sens, dans un chrafi métaphorique que seul le kaki, le fruit ocre du plaqueminier. Dans sa tranquille insolence saura contenir.

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