mardi 27 juillet 2010

de la nature



toutes choses qui nous entourent et que nous ne regardons plus à force de penser sans parole




et un texte sur les quatre saisons



Après avoir fait le tour des quatre saisons officielles, inventé des passages et ouvert des silences pour y larguer quelques rivages, le passant se retrouve amarré à l’orée de toutes les histoires.

Comme toujours, se dira t-il, le sens dirige la forme et construit ses futurs, interrogeant et projetant ses images spectrales, s’auto prophétise.

Alors que la ville institue ses parades brumeuses, ratisse ses mémoires pour concevoir des règles, égare les rêveurs en les mettant aux bords, à « leur » place dit-on. Les marchands de bonne aventure déploient leurs sacrements idolâtres pour vaincre, marquer le futur et confirmer leurs traces ; le passant passe.

Les pauvres pensées, les pauvres, isolés se perpétuent dans l’indicible, se répètent se perdent.

Le passant attentif, peut être se retrouvera, avec ses interludes, rêves ou secrets in conçus, il pourra parler aux voisins depuis ses étendues que l’horizon enseigne. Tentera la clarté.
Il sera traversé par les loteries des signes aventureux, se perdra…. N’aura plus peur de n’être que là où il se pose, entre deux, dans le contradictoire, toujours a entrevoir, dépasser, éconduire.

Peut être trouvera t-il un espace où la parole résonnera dans l’insoumis, dans l’entendu, toujours à déranger pour écarter la peur, démonter les cadres vers d’autres encore, colorer, ajuster, jouer avec les entrelacs du désir aveuglé qui joue à la vérité…
(vers 2008)




et traversée verte, huile sur carte marine vers 2002





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