lundi 21 octobre 2013

la bouteille et son double

c'est la nuit, silencieuse, et surgissent des vagues de matière sombre, bleue.. comme une parole murmurée venue du  fluctuant vide quantique,
variations















samedi 19 octobre 2013

Chutzpah - les abeilles dorment-elles ?

l'abeille sur le balcon à fait un drôle de geste
tourne,
cherche,  puis bouge

comme un vieil homme fatigué cherchant le repos
les insectes dorment -ils ?


l'abeille que fait-elle
immobile sur ce carreau ?







un coup de tonnerre possible
un coup de dès 

une trame de vapeur qui nuage le ciel
image les bourrasques

et ces drôles d'escaliers roulants
où des marcheurs s'endorment

et dans l'intervalle
ici
une sorte d'interrogation

l'abeille ?


19 oct 2013





samedi 12 octobre 2013

work in progress - depuis les parois il y a 20 000 ans

P1010769 work in progress - depuis les parois il y a 20 000 ans from shap - improvisations et autres on Vimeo.
toile et film de la nuit 12 ocobre 2013
acry et carte marine sur bois & autres

avec ariane control - une musique du compositeur marin favre Artane Control - merci
http://www.caravancafe-des-arts.com/Marin-Favre.htm




*painted after learning that women were the first artists of the world-(study of hand drawn in the caves there 20,000 years) in homage - sco.lt/8qQMBF


vendredi 11 octobre 2013

rencontre avec le vieux chien, préraphaelite


Ne pas débarquer ne connaît nul quai où débarquer. Ne jamais arriver implique de n'arriver jamais.
La côte mène jusqu'au moulin, certes, mais l'effort ne nous mène à rien.
C'était par un de ces après-midi d'automne où le ciel offre une chaleur froide et morte, où des nuages étouffent la lumière sous des couvertures de lenteur.
Le Destin ne m'a donné que deux choses: des registres d'aide-comptable et le don du rêve.







En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-livre-de-l-intranquillit_799430.html#3QVeX530q51xH9rA.99

Ne pas débarquer ne connaît nul quai où débarquer. Ne jamais arriver implique de n'arriver jamais.
La côte mène jusqu'au moulin, certes, mais l'effort ne nous mène à rien.
C'était par un de ces après-midi d'automne où le ciel offre une chaleur froide et morte, où des nuages étouffent la lumière sous des couvertures de lenteur.
Le Destin ne m'a donné que deux choses: des registres d'aide-comptable et le don du rêve.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-livre-de-l-intranquillit_799430.html#t1lZORQVEL3umRjo.99
Ne pas débarquer ne connaît nul quai où débarquer. Ne jamais arriver implique de n'arriver jamais.
La côte mène jusqu'au moulin, certes, mais l'effort ne nous mène à rien.
C'était par un de ces après-midi d'automne où le ciel offre une chaleur froide et morte, où des nuages étouffent la lumière sous des couvertures de lenteur.
Le Destin ne m'a donné que deux choses: des registres d'aide-comptable et le don du rêve.

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-livre-de-l-intranquillit_799430.html#t1lZORQVEL3umRjo.99


Ne pas débarquer ne connaît nul quai où débarquer. Ne jamais arriver implique de n'arriver jamais.


La côte mène jusqu'au moulin, certes, mais l'effort ne nous mène à rien.




Fernando PESSOA, Le livre de l'intranquillité





à Frédéric V.

frédéric voilley



mais non il ne parle pas de là

il raconte des choses qui sont déjà éloignées
tombées du plaqueminier

oranges jeune
jaune
vivant


il n'erre pas d'outre temps
même s'il traverse des rivages insoutenables

il déglingue sa toile
la déchire de formes intraitables

l'augmente de cent mille contradictions qu'il range dans le jeu de tarot des plombeurs de signes

défait donc la trame
les fils un à un


pourtant tissés dans un cheminement implacable

puis déroule une rangée iconoclaste

juste pour marcher
en clair ou  sous les partitions

en pointillés distillés dans un obscur qu'il ne joue pas

mais qu'il dévoile avec


11 octobre  2013